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Portrait de Thibault N., architecte urbaniste

Thibault N., 33 ans, architecte-urbaniste, travaille actuellement à Rotterdam, aux Pays-Bas, pour une agence internationale d’architecture et d’urbanisme. Au travers de son parcours professionnel il nous explique comment le portage salarial a été la meilleure solution pour sa carrière à l’étranger.

Qui êtes-vous ? Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, nous parler de votre parcours personnel et professionnel ?

« Je suis un urbaniste de 33 ans qui a fait une partie de ses études à l’étranger, vécu et travaillé en Inde pendant presque quatre ans, exercé son métier en France et qui vit et travaille désormais aux Pays Bas pour une agence d’architecture et d’urbanisme internationale. Mon parcours et mon développement personnel et professionnel sont profondément marqués par ces voyages, ces expériences et les découvertes que je fais chaque jour. J’exerce un métier-passion : l’urbanisme qui est une discipline assez ouverte, à la frontière de la géographie, de l’architecture, de l’économie, de la sociologie et des sciences politiques. J’interviens la plupart du temps auprès des décideurs publics pour les aider à concevoir et imaginer ce que pourrait ou devrait être la ville de demain. J’ai toujours travaillé dans le secteur privé, dans des agences d’architecture et d’urbanisme ou des think tank qui interviennent comme prestataires de services auprès des collectivités publiques. C’est à la fois une position assez « grisante ou valorisante», dans le sens où vous essayez chaque jour, d’influencer ou d’améliorer le cadre de vie et des gens, et en même temps très énergivore voire frustrante lorsque vous mesurez la débauche d’énergie et d’efforts nécessaires pour que ce dessein se réalise.

Quelles sont les valeurs qui vous portent, en lesquelles vous croyez ?

« La curiosité, l’intérêt pour l’autre et la remise en question. Même si c’est sans doute assez banal ou commun, ces trois dimensions sont pour moi interconnectées et structurent en permanence mon approche professionnelle et personnelle. »

Faites-nous profiter de votre expérience professionnelle : d’après vous, quelles sont les clés de la réussite ?

« Je ne sais pas si l’on peut parler de « réussite » dans notre profession où la notion d’accomplissement n’existe presque pas. Nous travaillons presque toujours sur des projets pour le bien commun, pour l’intérêt général et très souvent dans un cadre de prospective ou d’anticipation assez important. La chaîne de décision qui conduit à la réalisation d’un nouveau quartier, d’un équipement ou d’un espace public est très complexe et convoque beaucoup d’acteurs (élus, experts, usagers, habitants, investisseurs…) autour de la table. Et même lorsque la décision est prise et que la réalisation du projet s’engage, vous ne pouvez juger ou vérifier la qualité de votre proposition ou de votre idée que 10 ou 15 ans plus tard !
Vous exercez votre profession dans un contexte relativement incertain ou instable, sans avoir de repères ou de point d’étapes très établis. Je crois d’ailleurs sincèrement que l’idée de suivre ou développer un plan de carrière est obsolète ou abscons dans notre profession. Et personnellement, c’est ce que je trouve le plus fascinant : cette unique certitude que vous allez continuer d’apprendre et de découvrir chaque jour pendant les 40 prochaines années. »

Pourquoi avoir choisi d’exercer en portage salarial ?

« Le portage salarial a répondu à un besoin à un moment de ma carrière lorsque j’ai eu l’opportunité de travailler pour une entreprise étrangère qui cherchait un chef de projet pour la France. Pour être honnête, je ne connaissais pas le portage salarial, mais je cherchais un statut qui me permette d’exercer mes missions sans avoir à créer une structure et gérer tous les aspects administratifs.  Au-delà de cette exigence très pragmatique, je cherchais un cadre légal efficace qui me permette de gérer la flexibilité et la diversité des projets et des clients pour lesquels je travaille.
D’ailleurs, après avoir pratiqué le portage salarial de manière « opportuniste » pendant quelque temps, je suis convaincu que c’est une solution d’avenir, dans le sens où elle répond efficacement aux exigences de flexibilité (spatiale et temporelle) et de réactivité afférentes aux professions de prestations intellectuelles. Et je ne crois pas qu’il faille avoir peur de cette évolution ; elle ne symbolise pas forcément la précarisation ou la fragilisation sociale et salariale. Au contraire, elle offre pour moi la possibilité au « porté » de choisir son parcours, ses missions, ses expériences et d’avoir la maîtrise des projets sur lesquels il intervient. »

Pourquoi avoir choisi PORTAGEO ?

« J’ai eu une première expérience un peu laborieuse avec une entreprise de portage salarial concurrente de Portageo : les conditions n’étaient pas claires, la communication très laborieuse et j’ai dû plusieurs fois demander des clarifications sur les factures, les règlements, les congés… Plus tard, j’ai entendu parler de Portageo par un collègue et j’ai été vraiment surpris par la simplicité de la communication et la proximité avec les équipes et leur efficacité pour répondre à mes besoins. »

Projetons-nous dans l’avenir : comment voyez-vous votre évolution professionnelle ?

« Je pense que ma soif de découvrir de nouvelles cultures, ma manière de penser et de faire ne va pas s’arrêter de sitôt ! Et en même temps, l’urbanisme est une discipline tellement pluridisciplinaire que je m’imagine assez bien changer plusieurs fois de « métiers » dans les années à venir, en Europe ou sur des continents plus éloignés ! »

Un conseil à donner aux candidats au portage salarial ?

« Privilégiez une structure humaine à votre écoute et réactive même si ce n’est pas la moins cher du marché. Cela vous permettra de vous concentrer efficacement sur vos missions et la recherche de nouveaux clients.»

Propos recueillis le 20/05/2015

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