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Les secteurs d'activité "gagnants" de la crise de la COVID

Les secteurs d’activité « gagnants » de la crise sanitaire COVID-19 (partie 1)

Si la rentrée économique et sociale s’annonce d’ores et déjà compliquée, en revanche, et comme dans toutes les crises, il y a toujours des gagnants, des secteurs qui deviennent même parfois de véritables bulles. Selon le journal Marianne paru le 9 juillet, le FMI classe, en cette mi-juillet la France au troisième rang mondial des pays les plus fragiles face à la crise qui s’annonce. Une telle annonce ne présage donc rien de bon pour le fonctionnement de notre système actuel. Le moment est il peut être venu de changer de modèle économique et social ? Preuve en est, le crash annoncé à très court terme qui va voir basculer des secteurs considérés jusqu’alors solides. D’autres en revanche sont en passe de dessiner les pourtours de la conjoncture à venir.

Pour nos amis consultants indépendants, freelances ou salariés portés, c’est le moment de réfléchir à repositionner son offre de services, afin d’anticiper d’éventuelles fins de missions, ou au contraire de remporter de nouveaux marchés.

1# Avec une hausse de plus de 200% des visioconférences, les Télécommunications ont le moral au beau fixe

Alors que le télétravail était la norme pour nombre de consultants et de freelance, le terme de télétravail est sur toutes les bouches depuis début mars, date d’entrée en vigueur du confinement. Afin d’assurer la continuité de leur activité nombre de chefs d’entreprises ont mis leurs salariés en télétravail.
De plus, la distanciation sociale imposée par la pandémie a positionnée les télécommunications comme unique vecteur de proximité tant au niveau privé que dans la sphère professionnelle, en matière d’éducation…La très bonne qualité de nos infrastructures numériques ont permis l’avènement du télétravail et évité aussi l’accroissement de la fracture sociale. Le secteur des télécoms, mais aussi sa solidité technologique et le dimensionnement du réseau national ont été à la hauteur de l’enjeu économique.
Selon un sondage Cofidis CSA paru dans le Journal de l’économie du 30 juin dernier, 40% des français estiment que leur pouvoir d’achat a été drastiquement réduit durant et après le confinement. Cette perte de revenus, estimée à 11 milliards d’euros selon l’Observatoire Français des Conjonctures (article Journal de l’économie du 30 juin dernier), ne devrait avoir aucun impact sur le budget télécommunications des français qui ont pris conscience, durant ce confinement, de l’importance de ces vecteurs de communication.
Malgré ses détracteurs et controverses, la 5G devrait se généraliser dans les années à venir, à la vitesse grand V, sur l’ensemble du territoire nationale via notamment les collectivités régionales et territoriales.

2# L’industrie pharmaceutique boostée par la recherche

S’il est bien un domaine qui sortira vainqueur de cette crise sanitaire et économique, c’est celui de la santé. Selon un article du journal La Croix, le 26 juin dernier les valeurs boursières liées à la santé avaient bondi de 25% ! Véritable planche de salut face à la pandémie mondiale, la recherche médicale et pharmaceutique ne sait jamais aussi bien portée. De plus les différentes pathologies collatérales nées de l’infection à la COVID-19 et le climat anxiogène qui pèse depuis plusieurs mois maintenant sur l’ensemble des populations boostent les ventes de médicaments.
Si, globalement avant la crise le secteur pharmaceutique et du matériel médical se portait correctement, la pandémie mondiale a eu un effet ressort quasi inespéré. Tous secteurs confondus, tout ce qui touche de prés ou de loin à la recherche médiale et aux biotechnologies a été propulsé sur le devant de la scène et rencontré l’affection des investisseurs. On apprend par exemple dan Les Echos Start du 15 juin dernier que des start up françaises ont procédé à des levées de fonds quasi inespérées de plusieurs millions d’euros. Des apports financiers et un soutien populaire qui vont profiter à l’ensemble de la recherche médicale.
Selon le magazine Usine Nouvelle en date du 24 juin dernier, avant la crise sanitaire, la France comptait tout de même entre 10 000 et 12 000 emplois directs dans la chimie pharmaceutique répartis en une soixantaine de sites pour un chiffre d’affaires annuel situé entre 1,5 et 2 milliards d’euros.
Si la crise, comme nous venons de le voir, profite aux start up bitotech, elle fait aussi les beaux jours des gros labos pharmaceutiques qui sont engagés dans une recherche éfreinée en quête d’un vaccin qui rapporterait des milliards d’euros aux actionnaires des grands groupes pharmaceutiques.
D’autre part, et afin de faire face à la pénurie de matières premières dans un contexte mondialisé, quelques grosses entités du CAC40 ont pris l’option de relocaliser leurs productions de médicaments directement sur le sol français ; des relocalisations largement subventionnées par l’État Français.

3# La forte progression des énergies renouvelables au détriment de l’industrie pétrolière

Entre la baisse caractérisée de la consommation de pétrole et des coûts d’extraction et de production de plus en plus élevés, les énergies fossiles font grise mine. Si les récentes élections municipales françaises ont pris une teinte verdâtre, il en va de même pour l’ensemble de la planète où la vague écologiste et les nécessités climatologiques rebattent considérablement les cartes du secteur de l’énergie.
On peut aisément imaginer que la crise va jouer un rôle de catalyseur auprès des défenseurs de l’environnement. Le secteur des énergies concerne tant les bâtiments que les transports et l’agriculture. Avec la récente fermeture de deux centrales nucléaires sur le territoire français et la hausse constante des tarifs des énergies dites fossiles (+1.55% d’augmentation des tarifs de l’électricité prévu au 1er Juillet), ce sont les consommateurs finaux qui regardent de plus en plus dans la direction des EnR. Des EnR qui ont fait leur preuve durant le confinement. Dans une interview accordé au journal Climatico en date du 1er juillet 2020, Gwenaëlle Avice-Huet, directrice générale adjointe d’Engie ne manque pas de souligner que le marché des énergies renouvelables est en pleine expansion avec plus de 300 milliards de dollars d’investissements annuels à travers le monde. Des investissements qui permis, en 10 ans de réduire de 90% le coût de production des différentes énergies solaires. De plus en plus compétitives et gérables à distances, les énergies renouvelables sont aussi des sources d’emplois considérables à moyen terme.
A l’horizon seulement deux ans, selon Jean-Louis Bal, du Syndicat National des énergies renouvelables, on devrait passer de 166 000 emplois directs et indirects à 235 000 emplois. Si ces emplois se situent au niveau national, ils sont aussi épars sur l’ensemble du territoire. Toujours selon le président du SNER, les énergies renouvelables ont rapporté en 2019 plus d’un milliard d’euros de recettes fiscales aux communes et autres intercommunalités.

4# Le digital, fers de lance de la prochaine sortie de crise ?

Si la transformation digitale des entreprises demeurait, encore début 2020, un vœu pieux pour la majorité des chefs d’entreprises français, le confinement, le télétravail et la nécessité de conserver des liens étroits avec leurs clients comme avec leurs collaborateurs ont quelque peu changé la donne. Selon le baromètre IPSOS repris dans Dirigeant.fr du 26 juin dernier, en début d’année, 25% des entreprises françaises pensaient la digitalisation comme un passage obligé, sans en percevoir la nécessité ni les nombreuses opportunités qu’elle ouvrait. De très nombreux décideurs concevaient alors la digitalisation comme une simple numérisation des données afin de «simplifier » certaines tâches administratives.
Alors que, selon une étude Malakoff, toujours parue das Dirigeant.fr, 21% des dirigeants et 55% des managers n’étaient que peu ou pas enclins au télétravail avant mars dernier, la donne a quelque peu changée en quelques semaines seulement.
Au sortir du confinement, selon Ecommercemag.fr en date du 26 juin 2020, 74% des décideurs français avouent avoir vu la nécessité de la transformation digitale de leurs structures. Chacun a aussi pu prendre consciences des trésors d’ingéniosité développés par leurs salariés et autres collaborateurs pour assurer et maintenir un lien concret avec l’entreprise, renforcer la relation client… 67% des entreprises ont même pu constater un gain de productivité chez leurs salariés en télétravail durant le confinement.

5# L’industrie agroalimentaire prend un nouvel envol

Sur la pyramide de Maslow, l’alimentation demeure la base des besoins physiologique. Durant la période de confinement, l’industrie agroalimentaire a continué à fonctionner. Quelque peu désorganisée en raison de la fermeture de la fermeture des lieux de restauration collective et des restaurants, la filière s’est très vite réorganisée et a même prouvé l’autosuffisance alimentaire de la France. Si certains produits ont disparus des étals ces denrées importées n’ont jamais mis à mal nos régimes alimentaires. En revanche, ce sont les circuits de distribution et de transports qui se sont révélés fragiles. Il est encore trop tôt pour savoir si cette crise a changé les habitudes alimentaires des Français. On a vu durant la pandémie un retour aux circuits courts, les agriculteurs et les maraîchers se sont adaptés en un temps record pour répondre à cette demande et à cet afflux de nouveaux consommateurs. En sortie de confinement, les habitudes reprennent le dessus et les consommateurs sont à nouveau plus enclins à recourir aux GMS qu’aux achats à la ferme. Une situation observée de près par les dirigeants de l’industrie agroalimentaire qui, sans faire du greenwashing vont devoir faire élargir encore un peu plus leur offre de produits bio.

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